La joie des joueurs de l'OL après la victoire à Lille.
La joie des joueurs de l’OL après la victoire à Lille. (Photo by Sameer Al-DOUMY / AFP)

OL : dernière ligne droite à gérer avant la trêve

Cette semaine, l'OL terminera son enchaînement de 7 rencontres en 23 jours. Un dernier coup de collier, mais face à deux adversaires redoutables.

Il est presque au bout de cet imposant tunnel. Depuis le 18 octobre, l'OL a déjà disputé cinq rencontres toutes compétitions confondues. Pour un bilan de deux victoires, deux nuls et une défaite. Il marque nettement le pas comptablement, à la fois car il a écopé de deux cartons rouges, mais aussi parce qu'il semble tirer la langue sur le plan physique.

Avant la prochaine coupure internationale, il reste cependant deux confrontations à mener, et pas des moindres. Jeudi, les Lyonnais iront en Espagne affronter le Real Betis. Puis, dimanche, c'est le leader du championnat de France qui viendra à Décines.

Alors pour le staff, va se poser la question de la gestion des hommes sur ces deux duels. Nous arriverons en effet au terme de ce marathon de sept sorties en vingt-trois jours. La grande question est donc celle-ci : faut-il faire du turnover, et si oui, à quelle occasion ? "Peut-être à Séville, pas face au PSG. Plusieurs joueurs ont beaucoup joué, on s'aperçoit qu'il y a quelques douleurs, que ça commence à tirer. Ce match peut être l'occasion de les reposer avant Paris, propose Nicolas Puydebois dans Tant qu'il y aura des Gones. Mais, je ferais davantage tourner à partir de janvier. Là, ils ont encore la capacité d'enchaîner."

Formé à Tola-Vologe, Enzo Reale a une opinion un peu différente. "La partie contre le Real Betis est importante. Face au PSG, c'est plutôt une affiche de gala. Alors ne faut-il pas mieux viser Séville ? Ou affronter les Parisiens en jouant son va-tout et perdre ?", s'interroge le dirigeant du Goal FC.

L'encadrement technique prendra sans doute en compte le fait qu'avec neuf points en trois journées de Ligue Europa, l'OL a un matelas confortable. Il peut voir venir, même pour une place dans le top 8. En Ligue 1, c'est moins le cas après les deux résultats de la semaine passée (sixième). Toujours dans les clous dans ces deux compétitions, il y aura sûrement un arbitrage à faire dans les prochaines heures, même si Paulo Fonseca assure qu'il gère ses rotations à chaque rencontre.

13 commentaires
  1. Monark
    Monark - mar 4 Nov 25 à 15 h 33

    L’arbitrage est tout vu. On est pas mal à l’avoir exprimé par ailleurs : on privilégie le match de jeudi et on aligne notre équipe C face au QSG. Façon, en prime, de leur faire un bras d’honneur.
    Et puis le chemin le plus facile pour se qualifier pour la champion’s league ,c’est de passer par l’Europe league . Non?

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    1. orangecj85
      orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 15 h 49

      Salut Monark,
      Je suis un peu surpris par ta dernière interrogation, parce que pour accéder à la LDC via l’Europa League, il faut tout simplement la gagner, et ça, c’est loin d’être acquis. Il n’y a qu’un seul vainqueur sur 36 équipes engagées, avec au minimum 15 matchs à disputer pour aller au bout.
      Statistiquement, il me semble bien plus réaliste de viser une place dans le top 3 du championnat sur 34 journées que de miser sur un parcours parfait en Europe.
      Et honnêtement, même une 4e place, avec les barrages, offrirait sans doute plus de chances d’y parvenir que d’espérer soulever l’Europa League.

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        leroilyon - mar 4 Nov 25 à 15 h 58

        Un peut d'optimisme (en mode Cavé) avec l'apport dun grand attaquant, plus un retour au premier plan de nos blessés, non seulement faut viser une place dans les 4, mais également une victoire en EL..
        Ca ne mange pas de pain..

      2. orangecj85
        orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 16 h 41

        Salut leroilyon,

        Tout à fait, l’espoir est important et il faut y croire. Mon étonnement vient plutôt du fait que je ne suis pas certain que l’Europa League, ou plus généralement les compétitions à élimination directe, soit le format le plus fiable pour obtenir un résultat. Un mauvais match peut suffire à compromettre une double confrontation, alors que le championnat reflète davantage la régularité. Dans ce cadre, un club et un groupe qui travaillent bien sont récompensés sur la durée, ce qui est moins évident dans un format coupe, où le facteur chance semble avoir un rôle plus important, un peu comme une loterie, en somme.

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        leroilyon - mar 4 Nov 25 à 17 h 40

        Oui je suis d'accord avec toi orangecj85.

  2. orangecj85
    orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 16 h 15

    Je ne suis pas vraiment d’accord avec l’idée de “match à privilégier”. Il reste deux rencontres, et les deux sont importantes :

    Contre le Real Betis, pour consolider notre classement en Europa League et prendre rapidement un peu d’air dans cette compétition.

    Face au PSG à Décines, un match à domicile contre un adversaire redoutable, qui aura lui aussi un gros match dans les jambes. Même si leur effectif est touché par les blessures, ils disposent de plus d’options pour faire tourner.

    Après notre victoire contre Strasbourg, les joueurs auront la même motivation, voire plus, pour décrocher un résultat face à Paris. Ce levier d’énergie mentale, il ne faut pas le négliger.

    Et “choisir” ? Ce sont des athlètes de haut niveau, motivés pour jouer tous les matchs et donner le meilleur d’eux-mêmes. Leur engagement et leur combativité sont des atouts essentiels pour aborder ces deux rencontres avec sérieux et intensité.

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  3. Monark
    Monark - mar 4 Nov 25 à 16 h 39

    orangecj85 , en d’autres temps , bien sûr que l’on aurait aborder ces deux matchs sans hiérarchie . Mais tu fais fi de l'état de nos forces actuelles : un effectif étriqué, certains joueurs en méforme et d’autres bien fatigués a l issue des deux derniers matchs. Dans ces cas là ,pour se donner une chance sur deux, il faut faire un choix. Sinon c’est deux défaites sèches qui se profilent.

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    1. orangecj85
      orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 17 h 09

      Je ne mets pas de côté le contexte, ni les difficultés actuelles. Mais le sport, c’est avant tout un combat mental. Rafael Nadal, Roger Federer et tant d’autres n’ont pas dominé leur discipline grâce à la facilité, mais grâce à leur résilience et leur capacité à se transcender dans l’adversité.

      Ils ont souvent remporté un match de plus, ou arraché une finale alors que tout semblait perdu, parfois même dans la douleur ou la gêne depuis plusieurs jours, avant d’aller chercher le salut. Un peu comme ce boxeur dans les cordes qui trouve le crochet décisif et fait basculer le combat.

      C’est de ça dont je parle : cette envie de se dépasser, cette foi dans la transcendance. Si on ne l’a pas, on ne va pas dans les hautes sphères. Et je suis convaincu que chaque vrai compétiteur vit pour ces moments-là.

      Si on demande à Tolisso quel match il veut choisir, je crois qu’on connaît tous la réponse :
      “Choisir ? Aucun. Je fais les deux, mon capitaine !”

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      1. Avatar
        leroilyon - mar 4 Nov 25 à 17 h 46

        Il faut dissocier ce qu'on souhaite nous en tant que supporter et des joueurs professionnels, eux ils veulent toujours gagner (je l'espère) contre tout le monde

        Apres y'a les choix du coach qui peuvent nous mettre sur une piste de ce qu'il souhaite privilégié ou pas..

        Mais meme avec une equipe bis Fonseca souhaite gagner tout le temp, ça j'en ai aucun doute et c'est pas parce que pour moi parfois il fait des choix que je ne comprend pas, qu'il faut remettre en cause sa bonne volonté de nous faire gagner.

      2. orangecj85
        orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 18 h 30

        Oui exactement. Quand je dis qu’on ne choisit pas les matchs, j’entends que, même si le coach doit gérer les temps de jeu pour préserver les organismes, il n’est pas question de se dire : « Bon, celui-là on le joue en équipe C, on verra bien, inchallah… »

        Non. Même avec un effectif réduit, l’idée reste la même : concerner tout le monde, malgré les limites techniques ou les irrégularités de certains, et préparer deux rencontres avec une vraie logique collective et de performance.

        Après, oui, c’est la compétition : on peut très bien perdre les deux matchs, c'est le principe même de la compétition, un gagnant et un perdant.
        Mais se dire « on joue le Betis à fond et on balance le PSG », je ne vois pas en quoi ce serait une bonne idée.

        Au mieux, tu envoies le message suivant :
        – pour le match “important” : « Allez les gars, on compte sur vous pour ramener les points ! »
        – et pour l’autre : « Bon, les quiches, faites ce que vous pouvez, hein ! Peu importe le résultat, c’est juste pour combler le calendrier… »

        Franchement, ça, c’est tout sauf un message compétitif et pour moi ça serait une erreur.

  4. RBV
    RBV - mar 4 Nov 25 à 17 h 48

    Même si on perd les deux matchs, on sera encore largement dans la course pour le top 5 et la qualif en Europa League.
    Oui on a perdu bêtement des points mais on a aussi gagné contre TOUS les gros ! Avec un effectif réduit et des blessés majeurs…et sans avant centre !
    Perso je suis optimiste pour la 2eme partie de la saison ✌️

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  5. Olympien First
    Olympien First - mar 4 Nov 25 à 18 h 22

    Concernant la possible venue d'Endrick (en prêt payant sans option d'achat pour rappel), je restes pour ma part modérément optimiste. Il semble que les discussions continuent, et plutôt positivement, entre les deux clubs.

    Mais le mercato hivernal ne débute que dans deux mois, et d'ici là pas mal de choses peuvent se passer, et surtout concernant l'envie du joueur de venir ici.

    D'abord sa situation personnelle peut évoluer, avec bien plus de temps de jeu, notamment en raison de la blessure de l'un de ses coéquipiers attaquant (pas à son poste préféré, mais il pourrait se contenter de ça puisque c'est quand même le Real, et que sa visibilité serait tout autre pour son sélectionneur qui le connaît bien.

    D'autre part, si l'OL ne parvient pas à se maintenir dans le premier tiers du classement et tombe dans une dynamique négative, aussi bien en L1 qu'en Ligue Europa, l'attractivité du club diminuerait considérablement.

    Et puis il reste la volonté du Real et de son Président, qui pourrait décider de fermer la porte à un prêt si le coach déclare avoir besoin d'Endrick...

    Coté positif, il y a la bonne relation entre Kang et Aulas, et entre Aulas et Perez, et dans ce genre de ciconstances, ça peut jouer considérablement dans les négociations.

    Mais bon, il vaut mieux s'abstenir de faire des plans sur la comète, d'autant que vu la courte durée du prêt éventuel, on ignore s'il serait vraiment rentable immédiatement.

    Ceci dit, j'ai vu quelques part que Nasri a déclaré que si Endrick venait à l'OL, l'OL jouerait le titre cette année... Un optimisme que je ne partage évidemment pas, mais bon, quand un Marseillais dit ça, il faut l'apprécier. Ça voudrait dire qu'il considère que l'OL a une très bonne équipe, et qu'il ne lui manque qu'un bon avant-centre?

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  6. orangecj85
    orangecj85 - mar 4 Nov 25 à 18 h 46

    Salut Olympien First,

    Comme tu le dis, Nasri est Marseillais, alors la sardine… disons qu’elle est toujours belle et grosse !! 😄

    Après, pour Endrick, je reste moi aussi prudent : beaucoup de facteurs vont jouer, de l'acclimatation à la dynamique de l’OL, sans oublier la volonté du Réal. Mais bon, rêver un peu, ça ne fait pas de mal… tant qu’on garde les pieds sur terre !

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