Breyton Fougeu lors de l'amical entre la réserve de l'OL et Gueugnon
Breyton Fougeu lors de l’amical entre la réserve de l’OL et Gueugnon (crédit : David Hernandez)

Pourquoi l’OL a fait le choix de la Premier League International Cup ?

La saison prochaine, la réserve de l’OL va disputer la Premier League International Cup en plus du championnat de National 3. Zoom sur cette compétition qui attire de plus en plus les équipes réserves de clubs de Ligue 1.

L’annonce a été faite mercredi par Vincent Ponsot et marque un vrai changement dans la vision que peut représenter la réserve de l’OL. Trois semaines après la relégation en National 3 de la formation de Gueïda Fofana, le club lyonnais a pris la décision de se lancer dans la grande aventure de la Premier League International Cup. Un choix qui n’a pas été pris sur un coup de tête, mais une réflexion murie depuis plus de six mois.

Face à la réduction du nombre de matchs en championnat avec la restructuration du football français la saison prochaine, des cases du calendrier allaient se retrouver vide. Elles seront finalement remplies en partie par des confrontations de la PLIC. "La réserve évolue dans un championnat difficile. Avec la réforme des compétitions, elle va devenir encore plus difficile, nous a expliqué Vincent Ponsot mercredi. Nous avons donc décidé de participer à la Premier League International Cup dès la saison prochaine. Il s’agit d’une compétition plus flexible, qui est plus cohérente dans le parcours de formation du joueur."

Faire gagner de l'expérience à de jeunes joueurs

Pourquoi avoir fait le choix de cette compétition amicale ? Tout simplement pour ajouter une étape supplémentaire dans le processus de formation des jeunes Lyonnais. Il est loin le temps où la réserve était composée de joueurs ayant 21-22 ans. Aujourd’hui, la moyenne d’âge est bien en dessous de la vingtaine. À force de rajeunir, le déficit d’expérience se fait clairement sentir en championnat et les deux dernières années en National 2 l’ont montré.

Avec la PLIC, l’OL veut permettre aux jeunes Lyonnais montant des U19 de se frotter à des formations européennes d’âge similaire et aux plus anciens d’avoir des rencontres continentales pour gagner en expérience pour la National 3. "La moyenne d’âge aujourd’hui pour intégrer l’équipe pro à l’OL est en moyenne de 19 ans. L’objectif est de mettre en place un système de post-formation afin de mieux préparer les jeunes à l’intensité du très haut niveau, a justifié Jean-François Vulliez qui va devenir directeur technique à partir de la saison prochaine. On veut se concentrer plus sur l’individualisation de la formation pour les aider à optimiser leur potentiel."

Remplacer l'absence de Youth League depuis trois ans

À l’instant T, cette double casquette N3 - PLIC est avant tout expérimentale pour l’OL. Le club lyonnais ne cherche pas à quitter le giron français malgré la difficulté que va représenter la poule Rhône-Alpes la saison prochaine. Néanmoins, intégrer la Premier League International Cup est l’occasion de voir ce qui peut se faire en Europe en termes de formation. Bien que la compétition soit amicale, elle reçoit un véritable engouement chez nos voisins anglais, à l’origine de la PLIC en 2014. "Le fait de jouer des matchs "européens", de disputer de grosses compétitions, plus médiatisées et avec du public (certaines rencontres accueillent jusqu’à 15 000 spectateurs), permettra de confronter les jeunes au très haut niveau et à d’autres cultures footballistiques."

Le tournoi a également pour vocation de pallier l’absence de Youth League depuis quelques années et les non-participations de l’équipe professionnelle à la Ligue des champions. Le futur ex-directeur du centre de formation avance que "les générations qui l’ont jouée ont bénéficié d’une exigence, d’une expérience internationale". On pense notamment à Maxence Caqueret, Amine Gouiri, Castello Lukeba ou encre Pierre Kalulu. Des joueurs qui sont aujourd’hui à l’Euro Espoirs et qui ont déjà un vécu professionnel.

Quatre matchs de poule et des phases finales

Avec quatre matchs de poule dont deux à Lyon, les joueurs de Gueïda Fofana ne seront pas surbookés outre-mesure. Le calendrier est flexible avec des arrangements entre les clubs pour fixer les dates de ces matchs avant une possible phase finale si l'OL finit dans les deux premiers de son groupe de huit clubs. Un Mohamed El Arouch ou un Mamadou Sarr pourront donc être sur la feuille de match des pros le week-end et participer à cette PLIC en milieu de semaine.

La flexibilité, un argument de poids dans le choix de l’OL de rejoindre l’AS Monaco dans cette compétition qui tend à grandir au fil des années. Elle ne représenterait pas forcément un coût des plus élevés (une estimation à 200 000€) pour les finances et offrirait donc des matchs de "prestiges". L’OGC Nice, propriété du groupe anglais INEOS, réfléchirait d'ailleurs à cette possibilité dans un avenir proche.

3 commentaires
  1. Darn
    Darn - ven 16 Juin 23 à 10 h 24

    Je trouve ça super sympa et, je me répète, j'espère qu'on aura ces matchs sur OLPLAY !!!

  2. Avatar
    Poupette38 - ven 16 Juin 23 à 10 h 58

    Tout à fait d'accord .
    Non seulement les pros ne font pas "le boulot" sur le terrain pour que le club retrouve l'Europe, 2 saisons de suite sans compétitions européennes, résultat on descend à l'Indice UEFA, l'OL devient une équipe insignifiante, les médias nous ignorent et de ce fait, ils privent nos jeunes de disputer la Youth League, compétition formatrice pour ceux qui devront un jour intégrer les pros .

  3. Avatar
    Olyonn@is - sam 17 Juin 23 à 8 h 57

    la Premier League International Cup.

    🤣

    L'américanisation de l'OL est en marche.

    Je préfère la coupe du jambon ou de la rosette pour l'OL B.Ce serait plus en phase avec leur niveau.

Les commentaires sont fermés

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