Si la défaite contre Toulouse est venue mettre un coup d’arrêt, les joueurs de l’OL ne veulent pas jeter ce qui a été fait depuis presque deux mois, après l’été vécu. Attention à ne pas non plus se complaire là-dedans, car le plus dur arrive sûrement.
Quatre minutes qui ont quasiment tout changé. Dans ce laps de temps dimanche, l’OL est passé de la première place de la Ligue 1 à une position hors du podium à l’issue de la 7e journée du championnat. Une contreperformance pour les Lyonnais ? Il ne faut pas oublier d’où vient le club, encore dans une mort cérébrale il y a trois mois au sortir d’une audience avec la DNCG qui n’avait pas porté ses fruits et envoyé le club en Ligue 2. Avec sa 4e place, l’OL est bien loin des attentes qu’on lui donnait au début de cet exercice 2025-2026. Moussa Niakhaté ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour envoyer une petite pique à certains après la défaite contre Toulouse. "Certains nous voyaient jouer le maintien, aujourd’hui, on a 15 points sur 21 possibles."
L'OL revient de trop loin pour faire la fine bouche
Presque un miracle avec cette intersaison qui promettait des ambitions à la baisse. Pourtant, les dirigeants rhodaniens ont rapidement cherché à maintenir l’exigence, au moins dans le discours, en attendant de voir ce que le recrutement donnerait sur le terrain. Michael Gerlinger a directement parlé d’Europe le 9 juillet dernier, au moment du maintien en Ligue 1. S’il avait laissé entendre qu’il fallait faire mieux que la saison passée, à savoir une qualification pour la Ligue des champions, le directeur général a vite revu son discours avec une qualification européenne.
Pour le moment, les coéquipiers de Corentin Tolisso sont plus que dans les clous après sept journées et un petit point de retard sur le PSG, leader. "Ce classement est toujours bien. Effectivement, il y a ce regret de la première place, puisque jusqu’à la 86e minute, on serait leader. Mais on serait certainement trop haut à la vue de la qualité de l’effectif, estime notre consultant Nicolas Puydebois. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre, on ne le répètera jamais assez. On est bien placé, on est dans le bon wagon avec des bons matchs qui arrivent. C’est agréable de voir l’OL si haut."
Un futur calendrier qui va en dire beaucoup
Il y a bien longtemps que les supporters lyonnais n’avaient pas tant regardé vers le haut. Dernier il y a deux ans avec aucune victoire au compteur, l’OL était encore neuvième l’an passé avec cinq points de moins sur son tableau de marche actuel. Moins talentueux, le groupe rhodanien a trouvé d’autres ressources pour s’inviter à la table des gros du championnat. Ce n’est pas le couac contre Toulouse qui va tout remettre en cause à l’intérieur du vestiaire. "On a joué 9 matchs, fait sept victoires et 7 clean-sheet. Ça reste un excellent début de saison, note Moussa Niakhaté. Peu de monde y croyait en juillet. (…) Mais on ne doit pas oublier Toulouse, parce que c’est peut-être le plus grand enseignement de ce début de saison."
Lequel ? Celui de ne pas tomber dans la suffisance et de rester à bloc pendant toute une rencontre. Et ne pas tenir pour acquis le travail fait depuis deux mois par le simple fait que le club est passé tout proche du précipice. L’OL en a-t-il les moyens avec son effectif limité ? Pour Nicolas Puydebois, le retour de trêve sera un vrai curseur dans les ambitions lyonnaises. Avec Nice, Bâle, Strasbourg, le Betis ou encore le PSG, l’OL "a un gros calendrier avec sept matchs en 23 jours". Les organismes vont être mis à rude épreuve et sans "une bonne rotation, cette série-là risque d’émousser les joueurs avec le manque de latitude". À Paulo Fonseca et son staff de trouver les bonnes combinaisons pour que cette recette magique ne perde pas son effet à l'approche de l'hiver.
Surement qu'il n'y rien à jeter, c'était plus que parfait sur le terrain a nous donner un place de 2éme , faut juste apprendre pour certains qu'un match dure 90 minutes et que le staff lui aussi se remette en question sur leurs entrées tardives et choix car pour eux ils ont aussi une culpabilité certaine de ce petit échec......
Petit échec effectivement, car quand on prend du recul, on ne peut être que très satisfait de ce début de saison.
Le problème c'est que ce qui est arrivé contre Toulouse peut se répéter si on ne résouts pas le problème de rotation des joueurs.
Je me dis qu'avec l'enchainement des matchs qui arrive, le staff va être obliger de le faire. Même s'ils restent encore très frileux à changer des joueurs en cours de match, ils le sont un peu moins à changer le 11 de départ. Le problème c'est qu'avec la dépense énergétique que demande notre pressing, on ne peut pas se permettre d'avoir le même 11 au début et en fin de match. Et puis il faut remettre de la concurrence dans le groupe.
Il faut montrer à ces titulaires comme Tessmann, Morton, Karabec, AMN, que leur place n'est pas acquise !
Il a presque trouver son onze de départ- il doit plus s'attarder selon la marque en cours faire rentrer soit des joueurs sachant garder le ballon soit amener des joueurs porter sur l'avant comme par exemple Moreira qui ne relâche jamais ses efforts pour remonter la balle- un petit Gomes plein de jus avec son binôme Carvahlo- et récompenser Barisic tapi dans l'ombre qui n'attend que d'apparaitre à jouer avec le onze et bien sur Merah qu'il faut relancer
Abner arrive aussi et va pouvoir jouer quelques minutes- Sans doute aussi Nuamah mais j'y crois plus après la trêve hivernale
On va se refaire c'est certain sans achat a ce mercato bon pour les comptes
Encore faut-il qu'on ne vende pas durant ce mercato... Il me semble que l'on n'a plus aucune obligation désormais mais on ne sait jamais !
Mais effectivement si on récupère déjà Mangala (ça commence à faire longtemps, il ne s'entraine toujours pas avec le groupe ??), puis dans quelques mois Nuamah, ça fait déjà deux recrues. Même si on ne sait pas du tout quel sera leur niveau.
En tout cas selon moi il ne faudra pas faire de folie dans ce mercato hivernal. Le groupe tourne bien jusqu’à maintenant, il ne faudrait pas risquer de le perturber. Ou alors pour préparer les potentiels départ de l'été prochain à la limite.
"Le problème c'est qu'avec la dépense énergétique que demande notre pressing"
Parce que tu trouves que notre pressing comme tu dis, contre Angers, Salzbourg, Toulouse, surtout en 2e mi-temps, le pressing était là ? à porter le ballon latéralement, gauche, droite, sans vitesse, essayer un ballon en profondeur, puis vite revenir en arrière .
Tu peux jouer des heures à ce rythme, ça ne dérange pas nos adversaires qui n'ont qu'à nous attendre .
Il est où le jeu que l'OL pratiquait au début de la saison, à Rennes ? du pressing, du mouvement, toujours un partenaire qui te propose une solution ? ce n'est pas le football que l'OL pratique actuellement .