Depuis cet été, flotte un nouveau parfum au-dessus de l'OL. Celui d'un club avec moins de moyens, mais travaillant autrement, et surtout, avec un quatuor décisionnel aux prérogatives claires et respectées.
Ces dernières années, il était devenu assez rare à l'OL que l'on sache précisément qui fait quoi, et où s'arrêtaient les attributions de chacun. On le sait, Jean-Michel Aulas aimait bien suivre, voire mener des dossiers relevant des transferts. Et son successeur, John Textor, livrait en quelque sorte une partie de Football Manager dans le monde réel.
Pour les différents directeurs sportifs et chefs du recrutement, il était parfois difficile de se faire entendre. Mais depuis le tremblement de terre de cet été, les choses semblent avoir changé à Décines. Le patron d'Eagle Football Holding n'a plus de pouvoir décisionnel direct, un rôle qui revient à la présidente, Michele Kang. Son mandat se jugera sur la durée, mais les premiers mois sont pour l'instant synonyme de retour au calme.
Une Michele Kang à l'opposé ou presque de John Textor
La femme d'affaires américaine est d'ailleurs nettement moins interventionniste que son compatriote. "Le travail avec la DNCG était très différent de celui du mercato. Pour les transferts, elle voulait être informée, mais sans interagir dans les discussions techniques. Elle a témoigné d’une grande confiance envers la cellule de recrutement. Avec moi, c'étaient surtout des rapports sur les contraintes imposées par le gendarme financier, raconte Michael Gerlinger. On échangeait quotidiennement. Pour elle, il était essentiel de savoir où nous en étions et vers quelle direction nous allions."
L'Allemand, lui, était un peu sur tous les fronts, entre les contraintes financières et la nécessité de rebâtir un groupe suffisamment compétitif. Tout ne s'est pas déroulé comme espéré, avec notamment l'absence d'un numéro 9 pour remplacer Georges Mikautadze, mais chacun est resté dans sa mission. "Ce que je peux dire, c'est que nous étions tous alignés, affirme Matthieu Louis-Jean. La présidente Michele, Michael, le recrutement avec Benjamin Charrier (responsable de la cellule) et le coach... On a essayé de travailler ensemble sur toutes les cibles que l'on voulait faire venir."
Mettre "les as à leur place"
Cet Olympique lyonnais semble donc disposer de moins de moyens, par la cure d'austérité exigée, mais cela a sûrement permis de redonner à chacun les attributions qui lui revenaient par ses prérogatives. Or, comme on aime à le répéter dans Tant qu'il y aura des Gones, il faut "mettre les as à leur place" pour qu'une machine puisse être bien huilée.
À ce trio, il faut ajouter l'entraîneur, Paolo Fonseca. Impliqué dans la venue des différentes recrues, à l'image de Tyler Morton, le Portugais a plusieurs fois répété que tout le monde tirait dans le même sens aujourd'hui à l'OL. Ce que confirmait Matthieu Louis-Jean. "C'est un coach de très haut niveau. Il s'est adapté à la situation, a bien compris les enjeux. Sans lui, je ne pense pas qu'on y serait arrivé. Je me répète, mais nous avons tous œuvré conjointement car c'était un moment important pour le club", appuie le directeur technique.
Un travail collectif pour redresser la barre
En cette période de restrictions financières, il a tout de même fallu réaliser certains dépassements de fonction. "C'est une des premières fois que je fais un mercato avec un directeur financier à côté de moi pour vérifier toutes les rentrées afin de voir si elles étaient possibles", relève dans un demi-sourire l'ancien défenseur du Havre.
Une disposition vitale pour la pérennité de la formation rhodanienne, même si elle espère pouvoir bénéficier d'un peu plus de latitude dans les mois à venir. Mais pour cela, il faudra poursuivre dans le sens du travail collectif accompli jusqu'à présent.
on va croire à ce nouveau départ ... tout en restant vigilant.
Un nouvel article un peu trop laudatif je trouve. Sponsorisé par l'OL?
Bon, rendez-vous plus tard pour un bilan et une critique plus étayée.
Bien sûr que des choses ont changé, mais avec une direction de secours quasi imposée, contrainte et forcée de faire profil bas et montrer plus de sérieux et de discrétion pour ne pas faire sombrer le club et déposer le bilan. Mission accomplie pour cette première phase d'urgence.
Mais Textor est toujours dans l'ombre, et l' OL fait toujours partie de Eagle Holding.
On ne sait pas trop comment vont se terminer ces litiges internes avec Textor, ni comment l'OL va se situer à l'avenir proche dans cette multipropriété grand-guignolesque.
Le club va t-il en sortir et retrouver son indépendance réelle sous la même direction qu'actuellement ou bien tout ça n'est-il qu'un peu de poudre aux yeux histoire de sauver les meubles et les investissements avant une mise en vente?
On peut être un peu plus optimiste, mais il y a du chemin à faire avant de retrouver une vraie confiance.
Nous avons enfin une équipe soudée à la tête du club ce qui change énormément avec ce que nous avons connu.
En apparence, il ne semble pas qu'il y ait des dépassements de fonction ce qui est une très bonne chose.
Je souhaite que cet engrenage reste toujours bien huilé pour les années à venir pour le plus grand bien du club en faisant bien attention à ne pas tomber dans le " tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil".
Ce qu'il faut noter, c'est que la sérénité et l'arbre de décision clair apporte un environnement de travail apaisé, donc constructif.
Et cela rejaillit par rebond sur l'équipe sportive.
Ce fonctionnement précis et ordonné impulsé par la direction permet aux joueurs et au staff de se focaliser sur leurs objectifs. Et cela permet aussi de créer un esprit de cohésion beaucoup plus sain.
Ce visage qu'affiche l'OL sur le pré n'est pas parfait, mais sur l'entente, l'état d'esprit, la détermination, en revanche les mecs sont là et bien là.
Et même si cette cohésion de groupe est plurifactorielle, avoir enfin une direction comme cela en est nécessairement un.
On travaille mieux et plus vite quand on connait les objectifs précis et que l'on sait qui fait quoi dans un projet.
C'est un lieu commun dans le business, mais ça fait du bien de le rappeler lorsque l'on connait les méthodes bizarres appliquées à l'OL depuis très longtemps.
J'imagine qu'Aulas y voyait un espace de liberté qu'il avait sans doute perdu à la CEGID.
Je crois aussi que Textor y voyait un espace de liberté qui devait lui permettre de faire toutes ses magouilles.
Michele Kang a remis l'église au milieu du village, a ouvert les portes pour montrer à tous comment se passe la prise de décision et ça fait un bien fou à tous dans le club.
J'espère que toutes ces nouvelles règles de fonctionnement se concrétiseront en de nombreuses victoires de l'équipe.
+69, enfin !
Ca fait 15 ans que je suis le club un peu plus précisément, et c'est la première fois que je vois ça !
Une direction cohérente et structurée , avec des personnes compétentes tirant toutes dans le même sens , on n'avait plus connu ça depuis longtemps .
On ne peut être qu'optimiste pour l'avenir , le club a mangé son pain noir et en a fini avec la chaos et les turbulences.
Kang apporte une rigueur et un professionnalisme , à l'opposé de ce qu'on a connu récemment , et Gerlinger est vraiment une pointure dans son domaine , on ne peut pas avoir mieux .
Malgré le couac final de l'avant centre , la cellule de recrutement a fait du bon travail en réduisant considérablement la masse salariale , tout en recrutant malin de bons joueurs comme Tyler Morton , c'était un passage obligé .
Salut, laissez-moi vous raconter une histoire (je copie et traduis depuis mon Twitter, d’où ce format)
1/
📸 À cause de Gomis, j’ai dormi à l’aéroport. ✈️
Et au final ? C’est lui qui a voulu une photo avec moi. 💙
Toute l’histoire dans le thread ci-dessous. 👇
2/ (La décision de partir)
Jeudi 4/9 : décision du jour au lendemain – vendredi, direction l’aéroport pour attendre les joueurs avant le match d’adieu de Bony.
Seul. Personne d’autre n’avait le temps. J’en étais déjà conscient.
3/ (Le départ du matin)
5h00 réveil, 6h30 train, 10h45 arrivée à l’aéroport.
Avec mon écharpe de Lyon. Objectif clair : Bafétimbi Gomis.
4/ (Les premières légendes)
Une heure après mon arrivée, Salomon Kalou est arrivé – photo ensemble.
L’après-midi, Seydou Doumbia – drôle, car mon pseudo sur Eurofotbal est aussi Seydou 😅.
Je lui ai dit qu’il était mon joueur préféré dans FIFA. Ça lui a fait plaisir.
5/ (Rencontres et coïncidences)
J’ai rencontré Zdenda, qui transportait les joueurs, quelques collectionneurs d’autographes, et un ami de Bony, photographe des matchs de Lyon.
Ces rencontres ont rendu l’attente plus supportable et ont apporté des sourires tout au long de la journée.
6/ (L’épreuve physique)
Après 9 heures debout, à marcher et attendre : crampes dans les jambes, mal de dos. Impossible de s’asseoir ou de rester debout confortablement.
Les yeux fatigués, pas de Gomis en vue. Des heures d’attente, la tête vide et pleine à la fois. 🥵
7/ (Moment critique – objectif du jour)
Objectif du jour : rencontrer Bafétimbi Gomis.
S’il n’arrivait pas avant 20h10, je devais dormir à l’aéroport.
À 20h12, Bony Wilfried a atterri – photo, sourire, gentillesse… la nuit hors de chez moi a été dure. 😅
8/ (Froid et fatigue la nuit)
Une fois la nuit tombée : froid, lumières vives.
J’ai dormi seulement 15 minutes, le corps et l’esprit épuisés. La musique et les podcasts ont un peu aidé, mais mentalement c’était une vraie épreuve. 🥶
9/ (Soutien et Sissoko)
Mohamed Sissoko est arrivé à 0h20 – super sympa.
Marek, avocat du Sparta, m’a offert un billet gratuit – un geste qui m’a vraiment touché.
Les collectionneurs m’ont emmené en voiture à l’hôtel avant Sissoko. Une vraie famille du foot, qui t’aide même sans te connaître. 🙏
10/ (Gomis – la veille du match)
Gomis n’était pas à l’hôtel, il est allé directement au stade depuis un autre hôtel.
Résigné à devoir attendre une autre nuit à l’aéroport, prêt pour son vol du dimanche soir. 😔
11/ (Rencontre avec Gomis – le sommet)
Marek et Zdenda, spécialiste de projets du Sparta, m’ont arrangé une rencontre avec Gomis.
Je lui ai dit : « J’ai dormi à l’aéroport à cause de toi. »
Lui ? Photo, sourire… euphorie 💙
Messieurs, merci 🙏
12/ (Réflexion personnelle)
Après cette journée, ma vision du club Sparta a changé – voir ces gens aider juste par passion m’a profondément touché. 🙏
Et en même temps, j’ai réalisé : je suis le héros de ma propre histoire – ma détermination et ma persévérance m’ont mené jusque-là. 💪
13/ (Conclusion – match et retour)
Le match d’adieu de Bony – ciel bleu, buts, ambiance détendue, bonnes vibes.
Je suis rentré samedi à 23h30. Chaque minute en valait la peine.
Cette expérience m’a appris plus qu’une simple photo avec une légende – elle m’a appris sur les gens, la détermination et la gratitude. 🌟
https://x.com/OL_CZSK1950/status/1964755711239590212
Un grand moment de la vie, la galère, la délivrance et la joie !
C'est riche comme expérience !
Sympa la tranche de vie OL Fans.👍🟥🟦